Le plan local d'urbanisme a été adopté en conseil municipal le 12 avril 2012 ; les groupes d'opposition ont voté contre.
Lors
de l'enquête publique ,vous vous êtes exprimés en grand nombre
contre le Plan Local d'urbanisme soit à titre personnel, soit au
travers des associations et notamment la nôtre .(71 personnes ayant
utilisé le support mis à disposition par Oxygène).
La
position de l'association était la suivante :
- Nous
refusions la densification sans limite d'emprise au sol et sans COS
du centre ville sous zone UA en raison des rues étroites, des
trottoirs exigus, et du manque de stationnement :
● Nos
commentaires :
Ni
le commissaire enquêteur, ni les élus votant le PLU ont pris en
compte les difficultés des habitants du centre : difficultés de
circulation, la dangerosité pour les piétons, le stationnement,
l'absence d'îlot de verdure.
Dans
les zones urbaines, le commissaire enquêteur a demandé « d'édicter
des règles réglementant l'implantation des constructions sur une
même propriété afin de préserver l'éclairage des bâtiments qui
se feront face »; ce qui va dans le bon sens mais quelles sont
ses règles ?
- Nous
refusions toute dérogation au retrait de 4 mètres au bord des
routes afin de respecter les occupants des logements, de créer des
espaces verts et des pistes cyclables.
●On
méprise les riverains des routes à grand trafic telles que la D113
et D321 . Ceux-ci doivent supporter les bouchons, les camions, la
vitesse et les nuisances sonores . Avez-vous déjà entendu le bruit
des véhicules notamment par temps de pluie? Sous prétexte d'une
prétendue harmonie avec les constructions existantes, il sera permis
de bâtir en bordure de
ces routes à grand trafic !
ces routes à grand trafic !
On
fait fi des conséquences sur la santé :
nervosité, problèmes respiratoires etc !
- Nous
refusions la construction d'immeubles d'une hauteur supérieure à 8
m pour préserver la vue de la Seine et l'harmonie architecturale et
environnementale .
●Le
commissaire enquêteur a accepté la réduction des hauteurs des
immeubles sur le terrain Mercèdes. Et par ailleurs, que va-t-il advenir
si les droits à construire sont
autorisés?
- Nous
refusions la construction d'immeubles à la place du garage Peugeot
(cet emplacement est la seule possibilité de créer un passage
public pour les piétons et une bretelle routière entre la D321 et
D113) . Des logements coincés entre 2 départementales sont
humainement inadmissibles
●Aucune
modification n'est apportée hormis une réserve destinée à un
passage piétons.
Sans
une bretelle reliant la D113 et la D321, que peuvent espérer les
habitants, les commercants du centre ? Ne peuvent-ils prétendre à
la moindre amélioration du trafic, du stationnement?
Est-ce
que les futurs résidents de l'immeuble « Peugeot » sont
des citoyens de « seconde zone »? N'ont-ils pas droit à
un environnement de qualité? Est-ce que cela n'est pas perturbant de
penser que des familles vont vivre coincées entre les pollution
sonore et atmosphérique générées par la D113 et D321?
- Nous
refusions la construction d'immeubles de 15 m de haut dans la forêt
au dessous de l'école peintre Gérôme qui serait visible depuis les
berges de Seine ; cette zone ULa et 1AU (cela correspondrait à la
dégradation d'un paysage classé et à un équilibre indispensable
qui compense la pollution générée par la circulation et contribue
à la biodiversité).Cet espace doit rester un espace boisé zone N.
●Les
constructions à usage public ou d'intérêt général seront soumis
aux mêmes règles que les immeubles d'habitations .
Cependant
les immeubles d'habitation du terrain appartenant au 3 F seront
toujours de 15 mètres voire plus, compte tenu des réglementations
des toitures terrasses dans le secteur Ula qui devront tenir compte
de la topographie du terrain.
Comment
se fait-il que les logements sociaux soient concentrés dans le même
secteur (quais de Seine)? L'environnement ne devrait-il pas être
préservé pour eux et pour les vues des bords de Seine ?
- Nous
refusions toute construction dans la forêt domaniale du Cormier
●Le
projet de maison de retraite est abandonné.
Les
modifications apportées au plan local d'urbanisme ne répondent pas
aux attentes des habitants .
Ils
sont inquiets : ils voulaient que la ville conserve son côté
pittoresque tout en s'adaptant aux exigences de notre .époque .
Est-ce impossible ?
NON
! Tout est possible, il n'est jamais trop tard.
Nous
resterons très vigilants sur toute atteinte à notre qualité de vie .
«Certains
attendent que le temps change, d'autres le saisissent avec force et
agissent.» Dante
Ancien bougivalais, je découvre votre blog..très instructif..Un grand bravo et continuez !
RépondreSupprimerVous avez absolument raison !!! Il faut rester vigilant sur les COS attribués à chaque zone, sans quoi, nous risquons de voir notre belle ville de Bougival défigurée !
RépondreSupprimer